Bali - Amed
Quittant Ubud, nous voila partis en direction d'Amed, sur la cote est de Bali.
En trajet, alors que nous attendons un bemo (les minibus locaux), nous voyons passer - a bicyclette - un vendeur de...poussins colores. C'est original, faites votre choix !
Nous voila arrives, Amed est l'un des charmants villages de pecheurs qui bordent la cote.
Etant surplombe par l'imposant volcan Agung, les plages de ce village sont de sable et surtout de petits galets noirs.
On y degotte tout d'abord une chambre tres agreable,
dont la terrasse s'ouvre sur une vue qui se passe de tout commentaire...
On y decouvre ensuite les jukungs, les bateaux des pecheurs qui nous font penser a des trimarans, avec leur barque centrale cernee de 2 flotteurs en bois. Beaucoup ont la proue sculptee d'une tete d'espadon.
Puis, des la premiere balade le long de la plage, on y rencontre des habitants tres chalereux et tres souriants, de quoi choper une entorse des zygomatiques !
Notre preferee, une petite vendeuse qui fabrique des boites de perles, l'artisanat des enfants d'ici.
Et une famille avec qui nous avons fait un brin de causette ...
Le premi de er jour, nous nous sommes equipes de VTT et surtout d'une bonne dose de courage, pour aller nous balader dans les collines verdoyantes qui dominent Amed.
Ca grimpe et il fait chaud ! Surtout pour Jerome, bien barbu a l'epoque...
En chemin, nous rencontrons des paysans bien charges !
et une ecoliere.
D'ailleurs, en parlant d'ecole, voici l'entree de l'une d'elles, dans un village de bord de cote. Nous avons trouve l'entree bien austere, et puis, ce qui est plutot surprenant, c'est que l'on ne voit pas par ici d'enfants au teint si clair !
Mais abordons maintenant LE moment fort de ce sejour a Amed.
Il est tres facile de faire du snorkelling des la plage d'Amed, les coraux etant tres proches du rivage. Nous decidons de louer notre materiel dans un p'tit cafe dans lequel nous faisons connaissance avec Ni Luh, une Balinaise tres conviviale. En effet, elle nous propose alors de participer a la peche du lendemain avec Nenga, son mari. Nous acceptons avec joie, nous doutant de la richesse de cette experience !
Lever a 4h30, la nuit est noire, et nous sommes escortes sous le ciel scintillant d'Amed par une cohorte de chiens bien bruyante.
Il est 5h, Nenga, l'air endormi, sort de sa maison face a la mer. Il prepare son materiel, assez succinct, principalement un rouleau entoure d'une ligne d'hamecons colores (une mitraillette diraient certains) et le moteur a helice. Le tout embarque, nous prenons place dans l'etroite barque centrale. Trois autres pecheurs viennent preter main forte pour la mise a l'eau.
C'est parti ! Le bateau glisse lentement et de facon tres stable sur l'eau. Nous nous dirigeons vers Lombok, l'ile voisine, le soleil s'y reveille tout doucement. Autour de nous, une flotille de jukungs s'y dirigent egalement, dessinant a l'horizon une multitude de petites voiles...
...pendant que le volcan Agung emerge doucement des tenebres.
Nenga deroule sa ligne avec une etonnante nonchalance, accroupi sur sa poupe, dirigeant la barre du pied, se tenant en equilibre sur l'autre, le moindre de ses gestes est empreint d'une habilete ferme et precise !
Lorsqu'il retire sa ligne, les maquereaux fretillent. La peche est bonne, elle devient opulente au passage d'un dauphin, il y a alors une prise a chaque hamecon !
Le retour a terre est festif, a midi, ce sera maquereau grille pour tout le monde !
Les jours suivants passes a Amed sont consacres au snorkelling, et principalement a la decouverte de deux epaves qui sont proches du rivage. La premiere est l'epave d'un sous-marin Japonais, coule par des Americains. La seconde, a Tulamben, est une epave...Americaine, d'un paquebot coule par...des Japonais. Son histoire est etonnante, puisqu'il fut attaque non loin du littoral, et donc remorque sans etre coule, et il n'y eut pas de victimes. Il fut donc laisse sur la plage, mais l'eruption du volcan Agung de 1963 le remis a la mer, ou il demeura, et pris donc son statut d'epave. Ces deux epaves sont interessantes a visiter, en particulier la seconde pour les plongeurs. La vie marine y est dense, en coraux et en poissons.
Enfin, nous sommes alles nous balader dans les environs d'Amed, en scooter. Ca a l'air banal comme cela mais nous sommes loin d'etre aussi aguerris que les Balinais, a l'aise sur ces vehicules des l'age de 7 ans !
Nous allons a Amlapura avec Sabrina, une charmante Francaise avec qui nous avons partage notre sejour a Amed et Ni Luh, faire du net et des courses au marche. Pour commencer, nous nous arretons pour acheter des durians, des fruits que Ni Luh affectionne tout particulierement. L'interieur est d'une pate blanche dont le gout rappelle un peu celui d'un avocat, mais ca puire messire ! Il faut apprecier...
Dans ce qui ressemble a un eden tropical, deux petites filles degustent des rambutans...
Le marche est comme toujours tres colore. Les fruits au premier plan sont des mangoustines, c'est tres bon !
Il y a une delicieuse variete de bananes, on se regale ! Et des avocats en veux-tu en-voila...
Et bien sur tout ce qu'il faut pour confectionner les petites offrandes quotidiennes...